Dans le cadre de la lutte contre la loi Kasbarian-Bergé (infos ICI) et pour soutenir les plus précaires qui sont impactées de plein fouet par le gouvernement, nous organisons une nouvelle :
Gratuiterie exceptionnelle à destination des Femmes et des Enfants : le Lundi 20 Février de 14 à 20H.
Notre avenir étant toujours incertain, nous ne reprenons pas les collectes.
Il y aura à donner :
- des vêtements enfants tous âges, parfois avec quelques défauts.
- des jouets et peluches
- des accessoires de poussettes
- des livres
- du matériel de puériculture
- du linge
- des vêtements et chaussures femmes
Pour rappel la gratuiterie du LEØ est :
ANTICAPITALISTE : elle limite les rapports marchands et évite l’achat de produits neufs.
SOLIDAIRE : elle permet aux personnes les plus précarisées d’avoir accès à des biens de qualité gratuitement.
ECOLOGIQUE : par le partage et la circulation des biens elle permet d‘éviter la surproduction d’objets.
« Créér un espace sans argent permet de questionner nos modes de relations, nos responsabilités individuelles et collectives face aux injustices, aux crises et d’organiser une solidarité efficace pour y faire face, en autonomie. »
Comme toujours, une seule règle « Partage et bienveillance »
Pour se tenir informé.es des évolutions politiques en cours c’est ici (et dans tous les médias libres) :
La loi sur les retraites sur Bastamag
La loi Kasbarian-Bergé qui criminalise les habitant.es précaires, les sans-logis et les squatteureuses : plus d’infos sur le site du DAL
La loi JO 2024 qui va installer une surveillance de masse dans l’indifférence totale :
La loi Darmanin :
Nous vous invitons également à participer aux AG et réunions d’informations pour ne pas rester seul.es face à toutes ces infos, rencontrer et échanger pour lutter :
Visite des Jardins d’Aubervilliers en lutte le mardi 14 février à 14h, RDV au 6 avenue de la dicvision Leclerc à Aubervilliers
Le mercredi 15 Février :
Le jeudi 16 février :
Grève pour la lutte contre la réforme des retraites.
Le Samedi 18 février :
Manifestation contre la répression, l’enfermement et les expulsions pour dénoncer les Centres de Rétention Administrative et la loi Darmanin
RDV 14H au Métro Porte Dorée
Vous trouverez l’agenda millitant sur Paris Luttes Infos ou l’Agenda Antiracisme et Solidarité, ou encore l’Agenda Militant Indépendant.
Nous avons co-signé cette tribune parrue sur Reporterre pour inviter les collectifs et associations notamment écologiques qui utilisent les squats à participer en masse aux luttes sociales !
« NOS VILLES ET SQUATS SONT DES ZONES A DEFENDRE
Le Sénat a voté le 2 février une loi réprimant les squats. La loi repassera devant l’Assemblée en mars. Dans cette tribune, des collectifs expliquent pourquoi le mouvement écologiste devrait s’y opposer.
Il est temps d’identifier nos habitats, même en béton, comme des zones à défendre. Nos quartiers, nos rues, nos places forment un écosystème aussi vital et aussi menacé que des terres agricoles, des forêts, des jardins. Les projets de métropoles inventés par la bourgeoisie uniformisent les villes et étouffent les résistances, les liens et les relations non marchandes qui existent. Le Grand Paris, le Grand Lille… tout doit être grand et mondialisé partout au détriment de la population locale, des plus précaires.
La législation évolue pour protéger les intérêts économiques des propriétaires.
La loi Kasbarian-Bergé qui a été discutée au Sénat est une attaque directe, violente, contre les locataires précaires et les squatteurs et squatteuses. La propriété privée sacralisée pour une ville sans vie et rentable.
Nous nous adressons ici aux collectifs écologistes : sortons du cadre et des étiquettes imposés à nos luttes. L’imaginaire « écolo » nous amène souvent à penser les villes comme des espaces déjà perdus. Mais les milieux urbains ne doivent pas forcément être abandonnés au profit de la ruralité. Le mouvement de « retour à la terre » reste encore marqué par des représentations sociales hétéronormées, blanches et bourgeoises, dont le reflet inversé est une représentation pervertie et dépravée de la ville. Abandonner la ville, c’est abandonner les communautés les plus marginalisées.
Des lieux pour s’organiser, se réunir se rencontrer
Par l’action directe, les squats viennent défendre les communs et le droit d’usage au cœur des villes. Pour beaucoup de personnes, l’occupation collective d’un bâtiment ou d’une forêt relève de la même nécessité, celle de se défendre face à l’appropriation et l’exploitation capitaliste. C’est aussi celle de faire vivre des modes divers d’habiter et d’échanger qui n’écrasent pas les précaires et les non-humains. Souvent, ces bâtiments occupés sont voués à devenir des « écoquartiers » plus chers, plus rentables, et qui étouffent les possibilités de vie collective et d’entraide.
Les squats peuvent être des lieux qui permettent à beaucoup de personnes et de collectifs écologistes et autres de s’organiser, se réunir, stocker leur matériel, se rencontrer, se donner des coups de main… L’impact d’un squat ne touche pas seulement les habitant·es, mais le quartier et la ville. Ils sont des brèches écolos s’opposant à l’appropriation des ressources, à la ville quadrillée et métropolisée, aux espaces marchands.
Rappelons aussi que la logique d’exploitation extractiviste qui pille les anciennes colonies, et ses conséquences sur le climat et les conditions de vie, obligent de plus en plus de personnes à quitter leurs milieux de vie. Ce sont ensuite ces mêmes personnes qui arrivent dans les grandes villes, qui vivent dans des logements précaires en banlieue, et qui aujourd’hui sont les premières touchées par cette loi qui leur promet la rue ou la prison.
Pour la liberté de choisir son mode d’habitat, collectif et associatif, mobilisons-nous contre la nouvelle loi antisquat ! Décryptage de la loi ici.«
Et enfin Bonne nouvelle ! les éditions Eterotopia ont commandé à Igor Babou une nouvelle version du livre sur le LEØ : « L’écologie aux marges ». Nous serons présent.es avec lui lors de sa sortie le 23 février à 19h30 à la librairie le monte en l’air !
A très bientot !